Une Saison en mariage

Le récit bouleversant de la vie “normale” d’une femme d’aujourd’hui. Sa force est que cette normalité, si proche de nous, y devient poésie

Anna vit avec son mari à Tibériade et enseigne le français dans les kibboutz de la région. Lui partage son temps entre sa table à dessin dans un coin du salon et son agence d’architecture à Tel-Aviv. Plein d’avenir glorieux aux jours de sa jeunesse, Manuel s’avère incapable de s’adapter à la rudesse du pays.

Une nuit, couchée à ses côtés, Anna se tâte les seins et, ...effrayée, elle pose la main sur l’épaule de son mari. Il se réveille en sursaut. Elle murmure, il y a comme une noix dans mon sein droit. Il se retourne, il soupire, dors, ce n’est rien…

Avec cette découverte, le destin d’Anna va basculer du tout au tout. D’une lutte pour la vie, pour la survie, il se muera bientôt en l’impitoyable combat d’une femme avec ses illusions.

L’autrice

Tirtza Arbel naît à Paris en 1933 et émigre en Israël à dix-neuf ans. Elle obtient une maîtrise en Linguistique et en Sociologie à l’Université de Tel-Aviv, travaille comme professeure de français et d’hébreu, traduit La vie splendide de Clara Chiato de Yoram Kaniuk, paru chez Stock en 1982. C’est aussitôt après qu’elle se lance dans la rédaction de son premier roman, Une Saison en mariage, suivi de Adam et nous (inédit) et de Quand on viendra nous prendre (inédit), récit achevé quelques jours avant son décès en 1989, à Jérusalem.

Ce qu'en dit le comité de lecture

« Écrit il y a quelque quatre décennies, le beau texte de Tirtza Arbel n’a pas pris une ride : le roman intemporel d’une femme éprise de vérité, entre un époux faible et menteur et des filles happées par la religion. »
« Dans une langue fluide et ciselée, Tirtza Arbel marie un français nourri de littérature à la musicalité de l’hébreu – écrit, parlé, psalmodié. Son écriture intimiste, à fleur de peau, vibre dans l’air brûlant des paysages de Galilée, le décor envoûtant dans lequel se débattent ses personnages. »